Apaiser les souvenirs douloureux – Présentation du livre
“Une clé pour entrer dans la dynamique du changement est de croire le changement possible.
Puisse ce témoignage permettre à toujours plus de monde d’accéder à la paix intérieure. C’est le souhait que je forme.”
France Doutriaux
Pour transmettre une bonne nouvelle : oui apaiser les souvenirs douloureux est possible.
APAISER signifie qu’après l’apaisement :
- on sait ce qu’on a vécu, on sait qu’on a souffert et on ne souffre plus
- on n’a pas oublié mais on n’y pense plus
- on a détricoté les conséquences négatives
- on est en paix avec soi-même
- on a récupéré son droit au bonheur
Cela concerne tout souvenir :
- pénible (la remarque désagréable d’un collègue, d’un conjoint)
- douloureux (souvenirs d’enfance, perte d’emploi, séparation, exclusion, harcèlement, sentiment d’échec, injustice, deuil…)
- jusqu’aux traumatismes (agression, maltraitance, accident…) de l’âge adulte comme de l’enfance
Ce partage de ma pratique a beaucoup de sens pour moi. Trop de personnes croient qu’elles seront toujours condamnées à vivre avec leur souffrance, je suis heureuse d’apporter ce message d’espoir.
Les personnes qui ont souffert.
- Elles se reconnaîtront dans les nombreux exemples.
- La lecture leur apportera déjà des clés de compréhension, des déclics, des ouvertures…
- Elles auront ainsi l’espoir fondé qu’elles peuvent, elles aussi, être apaisées et pourront se décider à se faire accompagner car pour les traumatismes, l’accompagnement HUMAIN est essentiel.
Des exercices en fin de chapitre leur permettront d’avancer dans leur démarche.
Leurs entourages pour :
- Les rassurer.
- Comprendre les mécanismes de l’apaisement, ainsi mieux comprendre leurs proches.
- Inciter leurs proches à s’engager dans une démarche.
- Développer leur qualité d’accueil.
Mes collègues professionnels : coachs, thérapeutes, psychiatres, psychologues, médecins, travailleurs sociaux… pour leur partager la méthodologie que j’ai mise au point. Plus on a d’outils, plus on a de choix pour accompagner. Des encadrés récapitulent en fin de chapitre ma méthodologie.
C’est le partage de mon expérience.
Au fil de 16 ans de pratique comme coach et thérapeute, j’ai identifié et affiné 10 grandes étapes répondant à la diversité et complexité des situations que j’ai pu rencontrer. Ces étapes ne sont pas toujours toutes nécessaires. L’apaisement d’un souvenir peut durer une demi-heure comme s’étaler sur quelques séances.
J’explique ainsi dans chaque chapitre, le pourquoi de cette étape, illustré de nombreux exemples réels, dans un langage accessible à tous.
- Accueillir l’émotion douloureuse : accueillir, reconnaître et comprendre la souffrance
- Désamorcer la culpabilité et la colère contre soi : comprendre la signification de la culpabilité et de la colère et la déposer
- Identifier les émotions présentes : mettre des mots sur les ressentis
- Reconnaître les besoins non satisfaits : identifier ses besoins et les légitimer
- Juger un comportement inapproprié fait à son encontre : se donner le droit de poser un jugement sur le comportement inadapté de l’autre
- Comprendre le passé : apporter de la compréhension grâce à une information objective sur l’événement passé
- Combler les besoins : apporter les ressources pour apaiser émotionnellement le souvenir douloureux
- Transformer la colère envers l’extérieur : une émotion légitime mais qui consomme beaucoup d’énergie
- Détricoter les croyances : se réconcilier avec soi-même
- Prendre le temps d’intégrer et d’apprécier le changement : vivre l’apaisement
Michèle a été licenciée et depuis n’arrive pas à trouver du travail car elle a perdu confiance en elle et a peur que ça recommence.
Albert a du mal à parler en public car malgré lui c’est comme s’il se retrouvait au collège quand il a été la risée de toute la classe.
Francine fait des détours de 10 km pour éviter de repasser sur le lieu de l’accident.
Jacques n’en peut plus d’être toujours en colère et en fait cela vient d’agressions qu’il a subies enfant.
Aujourd’hui, Michèle a retrouvé la confiance en elle et vient d’être embauchée, Albert prend du plaisir à présenter ses projets au comité de direction, Francine reprend l’itinéraire le plus court tout en étant prudente et Jacques s’est posé et vit le présent en paix avec son passé.